La taxe sur les abris de jardin n’en finit plus de s’envoler
Et de six années de hausse consécutive! La taxe d’aménagement explose même les compteurs pour bondir de 7% en 2022.
Elle ne méritera bientôt plus son qualificatif de «petite» taxe. Pour sa sixième année de hausse consécutive, la taxe cabanes de jardin s’offre une hausse carabinée de près de 7%. Créé en 2012 sous le nom officiel de «taxe d’aménagement», cet impôt frappe les constructions de plus de 5 m² (ainsi que les vérandas, piscines et parkings) sans même qu’il y ait besoin de doter la construction de fondation. La taxe s’applique même aux abris démontables pour peu qu’il s’agisse d’espaces clos et couverts d’au moins 1,8 m de hauteur. Autant dire qu’elle crée souvent de mauvaises surprises pour ceux qui viennent d’installer un nouvel équipement et la situation ne va pas s’améliorer.
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Cette contribution doit permettre de subventionner des projets d’aménagements urbains (entretien de la voirie, aménagement d’établissements publics...) et à un moment où la taxe d’habitation est en passe de disparaître pour tous, pas question de laisser filer d’autres recettes fiscales. Et comme cette taxe est fort judicieusement indexée sur l‘indice des coûts de la construction qui a bondi cette année, le tour est joué. La hausse de 2022 sera quasiment équivalente à la somme des trois augmentations précédentes (respectivement 3%, 3,7% et 1,1%).
Un simulateur en ligne
Selon l’arrêté du 29 décembre 2021, la taxe abri de jardin devrait s’appuyer en 2022 sur une base forfaitaire de 929 euros par mètre carré taxable en Île-de-France et 820 euros dans le reste du pays. Rappelons que le montant de cette taxe se calcule selon la formule suivante (source: service-public.fr): (surface taxable x valeur forfaitaire x taux communal ou intercommunal) + (surface taxable x valeur forfaitaire x taux départemental). La part communale s’élève généralement entre 1 et 5% tandis que la part départementale ne peut dépasser 2,5%. Pour ceux qui préfèrent s’épargner de trop fastidieux calculs, il est possible de se référer au simulateur en ligne proposé par les pouvoirs publics (attention à la mise à jour des nouvelles valeurs de référence, qui n’était pas effective à la rédaction de cet article, le 31 décembre).
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