Ces signes montrent qu’il faut baisser le prix de vente d’un bien immobilier sans attendre
Ces signes montrent qu’il faut baisser le prix de vente d’un bien immobilier sans attendre
Les vendeurs, parce qu’ils sont trop attachés à leur bien ou parce qu’ils ont besoin de fonds pour leur nouvel achat immobilier, hésitent souvent à revoir le prix de vente de leur logement à la baisse. Pourtant, un effort de leur part s’avère parfois nécessaire. Voici 4 signes qui montrent qu’une baisse de prix est inéluctable.
Le bien ne génère pas de visite
C’est l’un des signes les plus probants. « Lorsqu’un bien ne suscite aucune visite – ou trop peu – c’est que son prix n’est pas le bon« , assure Jordan Frarier, président de Foncia Transaction. Car tout se vend, y compris les biens disposant de contraintes fortes comme une voie ferrée au fond du jardin ou nécessitant des travaux d’envergure. Le tout, c’est de proposer le produit au bon prix. C’est d’autant plus important que les acheteurs sont désormais bien informés des prix du marché, du fait, notamment, des alertes qu’ils créent sur les portails d’annonces sur lesquels ils sont en veille.
Les acheteurs ne font pas d’offre
Certes, les acheteurs visitent le bien… mais l’essai ne se transforme jamais. Plusieurs raisons peuvent expliquer qu’un acquéreur ne se positionne pas. Notamment le fait que le secteur soit devenu concurrentiel – du fait de la prolongation d’une ligne de métro, de l’arrivée de nouvelles infrastructures, du vote d’un nouveau projet d’aménagement… C’est relativement fréquent lorsqu’un bien est en vente depuis plusieurs mois. Globalement, plus la concurrence devient féroce dans un secteur géographique, plus le prix du bien devra être revu à la baisse au cours de sa transaction.
Les acheteurs se sont tous rétractés
En ce moment, lorsqu’une proposition d’achat se solde par une rétractation de la part des acheteurs, c’est souvent parce que ces derniers sont lâchés par les banques en cours de projet. « Aujourd’hui, en l’espace de trois ans, un couple peut perdre jusqu’à 30% de sa capacité d’emprunt, du fait de la remontée rapide des taux de crédit« , rappelle Jordan Frarier. En quelques semaines, une proposition d’achat peut donc vite devenir caduque. Une seconde négociation du prix du bien peut alors se dérouler, à condition que le vendeur soit suffisamment ouvert pour de nouveau baisser son prix.
Le temps est compté
Il n’est pas rare que les propriétaires vendent leur bien immobilier pour en acheter un autre, dans le cadre d’un nouveau projet. Si celui-ci est soumis à des contraintes de temps (par exemple parce qu’il fait suite à une mutation, un divorce, une naissance, un déménagement…), mieux vaut baisser le prix de son bien pour maximiser ses chances de le vendre et ainsi réaliser son nouveau projet. C’est d’autant plus vrai lorsque les propriétaires ont besoin des fonds de la vente pour financer leur nouvel achat. « Par exemple dans le cas d’un prêt-relais« , illustre Jordan Frarier.
Source : lefigaro.fr – Image : freepik.com